Étape 7 – Uttwil – Kreuzlingen

Nuit assez fraîche puisque la température n’était guère montée au-dessus de 16° dans la journée hier et ne devrait pas dépasser 17° aujourd’hui.

Pour ne pas changer les habitudes, petite pluie au réveil, mais heureusement de courte durée.

Ce matin nous prenons notre temps, car d’une part, il n’y a rien pour petit déjeuner avant 9h30 / 10h et d’autre part nous n’avons que 13km à parcourir aujourd’hui.

Nous émergeons donc tardivement, rangeons nos affaires et à l’heure dite nous marchons un peu pour nous rendre dans un petit snack au-dessus du camping. C’est un peu glauque mais au moins il y a du café et de quoi manger.

À 10h50, nous quittons le camping direction Kreuzlingen, le pendant suisse de Constance. Le chemin longe la voie de chemin de fer, mais nous apercevons tout de même le lac sur notre droite.

Camille lutte contre le vent

Le temps alterne entre pluie et soleil. Un coup nous nous faisons tremper et juste après nous crevons de chaud sous nos harnachements. Et le vent est toujours là, de face.

C’est aussi ce matin que les Pentier nous quittent. En effet, le premier jour Martin était venu garer sa voiture à côté de Kreuzlingen. C’est donc à Landschlacht, à un passage à niveau que nos chemins se séparent. Les Pentier reprennent leur voiture pour se rendre à Zurich où habite la sœur de Claire.

Quant à nous, il nous reste une poignée de kilomètres pour rejoindre le camping Fischerhaus… et il nous faut arriver tôt car c’est le seul camping sur lequel nous n’avons aucune garantie. Et l’enjeu est de taille car à côté du camping se trouve un parc aquatique très attendu par les 4 enfants !

À moins d’un kilomètre du camping, une nouvelle averse nous oblige à nous arrêter pour remettre nos pantalons de pluie. Et l’arrivée au camping se fait sous des trombes d’eau. Et la réception est fermée, il est 12h20 et elle ne réouvre qu’à 14h.

La réception du camping est fermée

Pas grave, nous continuons notre chemin pour trouver un supermarché afin d’acheter de quoi déjeuner. Cela nous permet de nous abriter dans le parking du centre commercial.

Dans le supermarché Migros, je manque de m’étouffer avec les prix locaux… comme prévu, cela dit.

Aussi en Suisse, c’est la découverte d’une nouvelle monnaie pour les enfants. Couleur des billets, tête des pièces… : ça leur fait bizarre ! Une occasion de parler taux de change, valorisation de la monnaie, spéculation notamment avec Maxence, particulièrement curieux.

Une fois nos emplettes faites, nous retournons au camping pour déjeuner, car il y a des tables à l’abri. En constatant que de nombreux autres cyclistes arrivent pour trouver un emplacement, Marie-Aude décide de se poster devant la réception pour être sûre d’être les premiers et d’avoir une place dans ce camping. Mission accomplie, lorsque la réception réouvre à 14h, nous sommes les premiers à réserver notre emplacement.

Nous avons le choix entre plusieurs prairies pour les tentes et nous mettons notre dévolu sur un petit triangle à quelques pas des sanitaires. L’endroit est très agréable et il ne pleut plus.

Nous nous dépêchons de monter nos tentes pour aller profiter du parc aquatique qui donne sur le camping même si la pluie alterne avec le soleil et qu’il ne fait que 17°. J’en profite également pour réparer le Lunii qui a fait une mauvaise chute.

A l’entrée du parc on nous indique que l’eau des bassins pour enfants est à 16° – gloups – et celle du bassin de natation est à 23°. Qui plus est, vue la météo, les toboggans ne sont pas en service…

Devant le désarroi des nos chers petits, la caissière contacte son collègue responsable des toboggans pour qu’il nous les ouvre exceptionnellement pour 30 minutes.

A peine le portique d’entrée passé, les enfants se ruent vers le bassin de jeu et les toboggans. Trop rapides pour que René, le maître-nageur, n’ait le temps d’ouvrir les vannes des toboggans. Ils doivent donc patienter quelques minutes dans le froid et le vent alors que la pluie revient. Brrrrrr.

Mais dès que l’eau s’écoule. Il se précipitent et s’éclatent, oubliant le froid de l’eau et de l’air.

Pendant ce temps, un canard s’amuse dans les bassins tristement vides.

Il faut dire que d’après René, qui est entre temps devenu un grand copain de MA, il fait moche depuis deux semaine et du coup il n’y a personne. Mais avant cela, quand c’était encore l’été, la piscine pouvait recevoir jusqu’à 6000 personnes par jour. Difficile à imaginer !!!

Pendant que les enfants profitent avant de devenir tout bleus, MA fait quelques longueurs de crawl dans un bassin olympique désespérément vide !

Après 2h très humides nous décidons de rentrer au camping faire une 2e machine à laver pour tenir jusqu’à la fin du voyage.

Les enfants se réchauffent en lisant et dessinant dans une salle du camping alors qu’une très grosse (mais courte) averse m’oblige à ranger en urgence les serviettes et maillots en train de sécher.

Le calme avant la tempête menaçante…

Alors que le soleil revient nous finissons la journée dans un très beau biergarten dont nous sommes les quasi uniques clients. Il faut dire qu’il n’y a aucune salle, toutes les tables sont dehors et il fait froid !

Nous sommes au bord du lac et nous avons la chance de voir encore un très bel arc en ciel !

Nos copains les moineaux sont toujours de la partie. C’est quand même vachement plus sympa que de gros pigeons.

Ce soir nous avons devant nous une météo bien plus favorable ! On croise les doigts mais normalement nous ne devrions plus avoir de pluie ou très peu !

Mais au final, à part l’épisode de la tente 2 places, notre équipement contre la pluie s’est avéré efficace. Nous avons toujours réussi à dormir au sec et pendant la journée, le combo Kway pantalon de Kway a bien fonctionné.

Constance vu depuis le biergarten
Ce soir nous sommes au drapeau à damiers !
  • Distance : 15,9 km (à cause de notre excursion au supermarché)
  • Dénivelé : environ 60m
  • Temps de parcours : 1h27
  • Distance totale : 210 km

Les phrases du jour

Grégoire explique aux moineaux réunis autour de la table qu’ils n’auraient rien à manger…

Agathe : « ils ne peuvent pas te comprendre, ils parlent Allemand ! »

La journée racontée par Arthur

On s’est levé. On a petit-déjeuné. On a fait du vélo. On a quitté les Pentier. On a planté la tente. On a déjeuné. On a nagé. On a plongé (à l’Aqua Park). On a lu. On a mangé au bord du lac. On s’est couché. Il a plu, il ne pleut plus.

J’ai aimé l’aquasplash. J’ai aimé le burger. J’ai aimé le camping. J’ai pas aimé la pluie.

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3 commentaires

  1. Rassurant de voir que la pluie n’était donc pas (que) de notre faute… 😏
    Bonne continuation à vous !

  2. C’est toujours impressionnant de vous voir pédaler sous la pluie. Mais quelle chance d’avoir pu privatiser le parc aquatique ! Et quand Agathe dit : « ils ne peuvent pas te comprendre, ils parlent Allemand ! », elle est trop chou 🥰

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