Étape 2 – Bodman-Ludwishafen – Hagnau am Bodensee

La journée s’annonçait compliquée… elle a été fidèle à nos attentes et même pire !

La météo l’avait annoncé, nous nous sommes réveillés sous la pluie. Petit déjeuner au snack du camping puis nous attendons une éclaircie pour plier les tentes et ranger tout notre barda. Autant dire que nous espérons une éclaircie ce soir pour faire sécher les tentes.

Avant de partir, nous nous équipons de nos Kway et pantalons de Kway. On a l’air fins !

10h nous partons enfin, sous la pluie, en espérant que notre équipement soit efficace. La pluie nous laisse peu de répit (quelques accalmies et éclaircies tout de même) mais les kilomètres s’égrainent à un rythme tout à fait honorable compte tenu des conditions météo.

Parmi les galères du jour, nous cherchons un réparateur de vélo pour Claire qui a cassé son câble de dérailleur hier. Celui d’Uberlinguen où nous arrivons en fin de matinée n’ouvre qu’à 15h30.

Un vrai calvaire

Dans cette ville, nous trouvons un supermarché et un espace abrité pour faire notre pause déjeuner.

Loi de Murphy oblige, on s’aperçoit à ce moment-là que le pneu arrière (forcément) du vélo de Marie-Aude est crevé. Nous profitons de notre arrêt pour réparer !

Après un déjeuner bien mérité et avec un équipage toujours motivé, nous repartons au sec… pour quelques kilomètres seulement, car nous avons repéré un réparateur ouvrant à 14h30 un peu plus loin.

Nous avons une heure à tuer et heureusement il ne pleut pas et il y a une aire de jeu à proximité et une boulangerie où nous pouvons prendre un café.

Sieste au soleil
Des biscuits avec le lac de Constance… mais à l’envers… heureusement que je n’ai pas commandé les cafés sinon je ne crois pas que j’aurais pu m’empêcher de le faire remarquer à la boulangère.

L’heure arrive enfin et pendant que les plus jeunes restent à l’aire de jeu, Claire va faire réparer son vélo. Nous en profitons pour envoyer Arthur avec son vélo, dont le dérailleur est mal réglé.

Manque de bol le réparateur n’était pas dans son assiette et n’avait aucune envie de mettre les mains dans le cambouis. De mauvaise grâce il s’est quand même exécuté et s’est montré beaucoup plus commerçant lorsque nous lui avons acheté une paire de gants à 30€.

En repartant, nous sommes presque secs, mais le répit n’est que de courte durée. La pluie reprend de plus belle.

On est vraiment trempés

Les kilomètres passent, les pommiers et poiriers laissent place aux vignes en approchant de Meersburg.

Jusqu’à présent nous ne voyions que peu le lac souvent caché par des arbres et arbustes mais à Meersburg nous avons la chance d’avoir une vraie vue sur le lac. Et en plus la pluie s’arrête. Nous en profitons pour goûter et dégustons des gaufrettes au chocolat suisse absolument délicieuses.

Nous voyons passer des ferrys qui relient Meersburg à la ville de Constance. Ces ferrys sont utilisés entre autres par les gens qui font le tour du lac et évitent en général la portion de lac que nous avons fait ces derniers jours.

Nous n’avons pas le courage de visiter Meersburg connue pour ses châteaux car ceux-ci sont situés en surplomb et que la journée a vraiment été ardue. En plus, nous les voyons d’en bas et le camping n’est plus qu’à 6km !

Château médiéval de Meersburg
Neues Schloss, château baroque

Les derniers kilomètres au sec (ou presque) passent assez vite et nous arrivons dans un immense camping où les gens sont tout autant entassés que dans les campings précédents.

Nous trouvons un espace suffisamment grand pour nos trois tentes sur la « prairie » en pente du camping et les montons rapidement pour les faire sécher.

Nous filons ensuite au biergarten du camping alors que le soleil pointe le bout de ses rayons.

Au final, nos équipements anti-pluie se sont avérés assez efficaces et outre l’inconfort, nous sommes restés relativement secs en dessous. Tant mieux, car nous en aurons encore besoin cette semaine.

Ce soir un vent très fort de sud-ouest a fait partir les nuages, aide à sécher nos affaires, mais nous gèle un peu !

Agathe et Sophie font de la balançoire ah soleil couchant
Ce soir on est au point rouge
  • Distance : 32,8 km
  • Dénivelé : environ 110m
  • Temps de parcours : 2h54

Les phrases du jour

Les pommiers seront les derniers.

Maxence en traversant un verger

Martin, il faut que tu coures plus vite que la pluie.

Claire, en voyant une ondée traverser le camping alors que la porte de leur tente était ouverte.

C’est pimenté, le piment !

Maxence

On pourra prendre une glace quand les Pentier seront partis ?

Agathe, 16h, affamée

La journée racontée par Agathe

Agathe à côté de la carriole
Bonbons sous la pluie

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3 commentaires

  1. Et que disent les enfants du fait de pédaler sous la pluie ? Ça les fait râler ? Ça les amuse ? En tout cas, la pluie vous complique bien la tâche ! Je vous trouve très vaillants et bien courageux. Et je vois que pour ne pas avoir les chaussettes mouillées, certains ont une super technique 😉

  2. Ça ne fait qu’une crevaison sur 26 pneus ! 👍

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