Étape 4 – Nieuwvliet – Aagtekerke

Après une nuit bien reposante (autant que faire ce peu en camping) nous essayons de ne pas traîner pour arriver tôt dans un coin où il y a plein de campings sympas.

Nous perdons malheureusement un peu de temps à cause d’une rosée fort abondante qui a bien mouillé nos doubles-toits. À 9h45 nous sommes sur nos selles. Si le vent semble avoir faibli et notre itinéraire lui fait moins face, le soleil en revanche continue de taper.

Nous parcourons une dizaine de kilomètres dans les paysages magnifiques et typiquement néerlandais de polders que nous apprécions tant, pour rejoindre Breskens.

Sur le chemin nous nous mettons en quête d’un camping pour ce soir compte tenu de l’affluence. Et là, c’est la douche froide. Nous appelons dans un premier temps les campings disposant d’une piscine, mais ils sont tous pleins voir « supers pleins ». Gloups. Nous nous rabattons sur de plus petits campings. Après plus d’une dizaine d’appels, nous trouvons une place dans un petit camping à la ferme. Nous n’aurons pas notre plongeon salvateur ce soir. Coup dur avec ce cagnard.

À Breskens, nous prenons un ferry qui nous emmène à Flessingue (Vlissingen) sur la plus au sud des presqu’îles zélandaises. Nous traversons l’embouchure de l’Escaut qui mène d’un côté à la mer du Nord et de l’autre à Anvers et son port gigantesque. Nous apercevons d’énormes portes conténaires et autre gros bateaux marchands. La traversée est rapide, mais nous laisse le temps de donner à manger à Agathe.

Nous arrivons à Flessingue à l’heure du déjeuner et nous mettons en quête d’un supermarché pour trouver de quoi faire nos sandwichs.

Nous cherchons l’ombre pour déjeuner…

Nous longeons la côte pendant quelques kilomètres, mais compte tenu de la chaleur accablante et du peu d’ombre, nous décidons après un agréable passage arboré de piquer vers l’intérieur des terres et ainsi couper tout droit vers notre camping à la ferme.

Sur le chemin nous prenons une glace bien rafraîchissante. Nous poursuivons notre route dans un paysage de bocage qui nous permet d’alterner soleil et ombre. Lors d’une pause, j’en profite pour rappeler quelques-uns des campings sympas du coin, au cas où. Après 2 ou 3 tentatives, un camping injoignable de ce matin me confirme qu’ils ont de la place pour nos deux tentes ! Incroyables nous pourrons donc piquer une tête bien méritée ce soir.

Nous arrivons au camping à l’heure du goûter. Et montons les tentes pendant que les enfants mangent. Agathe se fait piquer par une guêpe à la joue et hurle quelques secondes puis se calme très vite. Sa joue n’est pas enflée et l’on ne voit qu’à peine la piqûre. Peut-être que la bestiole effrayée par la main de MA n’a pas eu le temps d’envoyer son poison.

Nous rangeons vite nos affaires pour filer à la piscine couverte du camping. Bonheur pour toute la famille du plus petit au plus grand. Tout le monde apprécie et Agathe est très excitée. La piscine a dû lui faire un bien fou, elle qui était toute rouge à cause de la chaleur. Elle a retrouvé son teint pâlot !

Les enfants filent ensuite à l’aire de jeu intérieure puis à l’aire extérieure ce qui nous permet de souffler un peu en savourant des bières.

Mais à 21h vient le moment de payer notre dîner. Les Néerlandais ne prennent que très rarement les cartes de paiement. Et pas de bol, nous n’avions pas assez de cash. Du coup je file à Dombourg à 4km de là tirer de l’argent dans un distributeur. Dombourg semble être une ville très agréable, mais nous n’aurons pas le temps de nous y attarder demain. Je profite pendant 8km d’un sentiment de liberté. Personne à attendre, je file à toute blinde dans la nuit tombante. J’arrive à temps pour solder notre ardoise, heureusement car il aurait fallu attendre l’ouverture à 11h demain. C’est ça l’aventure !

Nous sommes vraiment heureux d’avoir retrouvé les paysages néerlandais (un peu sec cette année) malgré la chaleur et le vent. En revanche cette canicule, en plus de nous faire souffrir, nous pose bien des problèmes d’affluence. Pour les prochains jours, nous allons devoir réserver nos campings bien à l’avance et encore avec difficulté. Cela retire une grande part du charme de ce type d’aventure. Mais c’est ainsi !

Aujourd’hui, nous avons parcouru 36,5km (20,73 pour Max). Ce qui nous amène à 142 kilomètres parcourus au total (en comptant les déplacements divers dans les campings, mais sans mon incursion à Dombourg) et 108 pour Max. Les garçons sont toujours très impressionnants même s’ils ont mal vécu l’ascenseur émotionnel du « pas de piscine / ouf une piscine ».

Ce soir nous sommes là :

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3 commentaires

  1. Question pour MA : est-ce que c’est perturbant du point de vue de l’équilibre d’avoir un vélo accroché au sien ?

    • Oui, c’est pas facile à manoeuvrer, surtout avec le poids de mes sacoches. Le moindre coup de guidon peut nous envoyer facilement dans le fossé. Sans compter sur Camille qui fait des blagues en freinant de temps en temps…

  2. http://www.velomobiel.nl/mango/ ; jamais à bout de ressources nos amis Néerlandais, vu récemment ici à Coxyde le vélo carrossé (électrique) Mango. Goie reis 😉

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