Étape 1 – Paris – Coxyde – Westende

Hier soir, bien installé dans mon canapé, un verre d’eau fraîche à la main je me suis demandé pourquoi on s’infligeait de telles vacances alors que l’on pourrait être tranquilles quelque part. Mais ce soir me voici déjà dans le rythme des vacances à vélo.

Retour sur notre première journée.

Après avoir chargé la voiture, nous sommes partis, Camille, Maxence, Arthur et moi vers 9h45 pour 3h de route direction Coxyde en Belgique. La route a été difficile. Sur une autoroute à 3 voies, nous étions constamment gênés par des troupeaux de camions squattant en colocation avec des camping-cars les 2 voies de droite.

Nous sommes finalement arrivés à bon port chez Jean-Bernard et Edith qui ont accepté d’accueillir notre voiture pendant les 2 semaines de notre aventure.

Pendant ce temps, Marie-Aude et Agathe ont pris le train pour Dunkerque puis un bus jusqu’à La Panne, à quelques kilomètres de Coxyde où je suis allé les chercher.

Le temps qu’elles arrivent, Arthur, Maxence et Camille ont été totalement adoptés par JiBé et Edith. Les garçons sont partis à vélo voir la mer pendant que Camille racontait sa vie et découvrait le beau jardin d’Edith.

Nous avons été accueillis comme des rois et nous nous sommes très vite sentis chez nous. Merci pour cet accueil !!!

16h, l’heure tourne et il est temps pour nous de démarrer notre grande boucle. JiBé nous accompagne jusqu’à la sortie de Coxyde et nous découvrons déjà, sous un soleil de plomb (30º), la Côte d’Azur belge. Une longue plage de sable entrecoupée de dunes que nous allons suivre pendant près de 60km.

À gauche, la plage, ses cabanons, ses baigneurs et au fond la mer. À droite, des barres d’immeubles plus ou moins hautes. La côte sauvage n’est pas pour tout de suite, mais nous nous rattraperons en Zélande !

Puis arrive Nieuport où nous avons le plaisir de prendre un bac pour traverser l’Yser.

Quelques kilomètres seulement nous séparent du camping où j’ai réservé notre première nuit par crainte de ne rien trouver tant le beau temps à attirer les Belges sur la côte. Ces derniers kilomètres nous font contourner une base militaire dans un paysage de dunes.

18h15, nous arrivons enfin à notre camping.

Arrivé à la réception, j’indique que nous avons une réservation à notre nom. Manque de bol le site Internet mi-français mi-flamand m’a réservé un emplacement pour camping-car. Impossible d’y mettre nos tentes et la minuscule aire pour tente de ce très grand camping est pleine. Je me fais rembourser et la personne de l’accueil essaye d’appeler quelques campings autour pour savoir s’il y a de la place pour 2 tentes. Elle trouve un camping un peu en arrière sur notre chemin qui « semble avoir de la place », mais il faut y repasser à 20h30, car la personne qui s’occupe de la réception ne reviendra pas avant. Mouais…

Nous décidons néanmoins de nous rendre dans cette direction, car nous avions croisé un autre camping géant sur notre chemin. Nous allons donc à l’accueil… enfin à « l’accueil de nuit » de ce camping (il est 18h30 un grand jour d’arrivée).

Coup de bol. Il reste quelques places pour des tentes. Ouf.

Les emplacements sont un peu entassés et couverts de ronces. Mais nous ne pouvons pas faire les difficiles.

Pendant que nous montons les tentes, les 3 grands filent à l’aire de jeu.

Puis ils profitent du traditionnel trampoline gonflable des campings nordiques pendant que nous savourons une bière (et un biberon) bien méritée.

Pour le dîner, nous avons le choix entre fricadelle frites et brochette de « viande » frites. Nous optons pour la 2e option sans conviction.

Le dîner n’est pas un franc succès. Les enfants en ont déjà marre des frites. Ça va être dur !!!

Après le dîner, vers 21h30 nous filons aux sanitaires pour doucher les petits. Manque de bol, c’est l’heure de pointe aux douches enfants.

22h02 les 4 petits sont couchés, mais ne se sont pas encore endormis.

Ce soir, nous sommes là :

Aujourd’hui, nous avons parcouru 18,2km à un rythme moyen de 11,2km/h.

Manque de chance pour nous, nous sommes partis par la côte pour commencer avec le vent dans le dos comme c’est le cas la plupart du temps en Flandre, mais aujourd’hui le vent venait plutôt du nord.