Pays-Bas à vélo, cette fois-ci nous n’irons pas en train !

Lors de notre périple de 2012, nous avions fait le voyage pour rejoindre Amsterdam en train. Si Marie-Aude ne semble pas avoir été particulièrement marquée par cette épreuve, le train, et particulièrement le trajet de retour avaient fait pour moi parti des gros points noirs du voyage.

En effet, l’exercice est assez compliqué. Il faut démonter les vélos et les mettre dans des housses, les transporter jusqu’au train avec assez peu de marge de manœuvre entre le moment de l’annonce du quai et le départ du train… tout en gérant une carriole, des sacoches et 2 enfants (en 2012)… Et ensuite, les vélos et la carriole se retrouvent en vrac dans les couloirs du Thalys ce qui finit d’énerver les gens exaspérés par les piaillements de nos chers enfants !

Autant dire qu’avec 1 enfant de plus et 1 vélo supplémentaire, je n’étais pas très chaud… mais pourtant, nous avons réservé nos billets de train pour cette nouvelle aventure…

Mais ça c’était avant. C’était avant que nous achetions une voiture il y a quelques jours. Car oui, cette année nous partirons en voiture, ôtant ainsi une grande partie du stress du voyage, mais enlevant également une part importante du mythe et de l’aventure que nous comptons mener. Le challenge est moins grand, mais je suis désormais plus serein.

Alors du coup, nous avons dû investir dans un porte-vélos pour notre voiture… et je ne pensais pas que le sujet était aussi compliqué. J’ai mené une étude comparative sur les 3 options existant pour mettre son vélo sur une voiture :

1- Le porte-vélos de hayon (coffre)

C’est assurément l’option la moins coûteuse en termes d’investissement (environ 200€)… et c’est d’ailleurs son seul point fort.

En revanche, ces portes-vélos ne supportent pas de vélo de plus de 15kg (et le mien en fait déjà 17.2kg) pour un poids total de 45kg maximum. Qui plus est, la visibilité est réduite pour le conducteur et il existe des risques de décrochement et surtout ce système peut abîmer la porte du coffre.

2- Le porte-vélos de toit

Cette configuration est un bon compromis efficacité/prix (environ 500€), il faut investir dans des barres de toit ainsi que dans des portes-vélos à fixer sur ces barres. Le système est costaud et n’abîme pas la voiture comme risque de le faire un porte-vélos de hayon.

Par contre, il n’est pas forcement aisé de fixer un vélo de 17,2 kg sur le toit d’une voiture… et surtout, ce système est à proscrire pour les têtes en l’air ; un tunnel ou une barrière de péage est vite arrivée !

3- Le porte-vélos de boule d’attelage

Sans aucun doute la solution la meilleure à long terme, il s’agit également de la solution la plus coûteuse. Surtout si comme nous vous ne disposez pas d’un attelage sur votre voiture.

Avec cette solution, aucun risque pour votre voiture, le porte-vélos vient se clipser sur la boule d’attelage et ne risque donc pas d’abîmer votre véhicule. Autre avantage, les charges supportées sont plus importantes avec des vélos pouvant peser jusqu’à 25kg pour un total de poids (3 place) de 60kg. La marge de manœuvre est donc plus grande. Pour un porte-vélos d’attelage de bonne qualité il faudra compter de 400 à 500€).

Après avoir longtemps tergiversé, nous avons finalement opté pour le porte-vélos d’attelage qui va nous permettre une utilisation pour de nombreuses années (quand les enfants seront plus grands et leurs vélos plus lourds) sans risquer d’abîmer notre voiture ou d’arracher notre chargement !

Nous avons choisi un Thule VeloCompact 927 qui semble avoir fait ses preuves et peut supporter 3 vélos avec la possibilité d’acheter un accessoire permettant d’en ajouter un 4e (dans la limite de 60kg).

Voir aussi :

Thalys et le vélo… on est loin de l’histoire d’amour !