Passée l’euphorie du choix de notre nouvelle destination – Amsterdam – l’heure est désormais à l’organisation. Il faut donc que nous nous occupions de prendre nos billets de train et voir sous quelles conditions nous pouvons embarquer nos vélos dans le Thalys.
Si quelques rares trains en France acceptent, sur certains horaires, les vélos dans leur intégrité physique (non démonté donc)… il n’en est pas de même pour le Thalys qui fût pourtant sponsor, il y a un peu plus d’un an, de l’exposition « Voyages à vélo » à Paris.
Le site web de Thalys (consortium détenu à 62% par la SNCF) stipule clairement qu’il est possible d’emporter son vélo dans le train… bonne nouvelle sauf que, par « vélo » il faut comprendre en réalité « bagage ».
En effet, puisque le vélo doit être démonté et rangé dans une housse c’est un peu hypocrite de dire qu’il est possible d’emmener son vélo… qui plus est je ne vois pas comment ils arrivent à faire tenir un bagage de 120 x 90 cm dans « l’espace réservé aux bagages ». Mais ça, ce n’est pas notre problème ! Bref, nous avons donc acheté une housse (sur un site allemand) pour chacun de nos vélos et nous les avons testées immédiatement pour vérifier que 1/ nos vélos étaient faciles à démonter et 2/ qu’ils rentraient bien dans la housse en question.
Dans nos plans, nous nous délesterons de nos housses (3kg et beaucoup d’encombrement) dans les consignes de la Gare Centrale d’Amsterdam en espérant que le site web de Thalys ne dise pas de bêtises et qu’elles existent bien !
Nous avons également regardé des alternatives à l’embarquement de nos vélos comme le service de livraison de bagages proposé par la SNCF mais à l’international, celle-ci ne fait que l’Allemagne et la Belgique… nous n’avons pas vu les tarifs pour ces pays mais étant donné que pour la France il faut compter environ 80€, je vous laisse imaginer !
Quand à la remorque, nous allons considérer qu’il s’agit d’une poussette (ce qui est le cas lorsque nous rajoutons une petite roue à l’avant)… et cela tombe bien car aucune dimension n’est précisée pour les poussettes. Il suffit de la replier… Au final le train s’annonce comme l’étape la plus technique de notre périple…
Pas de doutes en tout cas, l’histoire d’amour entre Thalys et le vélo c’est plutôt « je t’aime, moi non plus » !
Globalement, c’est une courses d’obstacles. Après ça, il va falloir prendre des vacances.
Et y a un truc qui dépasse… Ca va pas plaire à Thalys…